
Intro
Tu pensais que le motocross, c’était seulement des bosses en terre, de la poussière et des pilotes qui volent plus haut qu’un drone mal réglé ? Raté. Bienvenue dans le championnat de courses sur sable : ici, pas de terre ferme, juste des plages, des bécanes qui couinent et des pilotes qui ressortent avec plus de grains que dans maillot de bain d’un Aoutien .
Le principe (spoiler : c’est pas une journée bronzette)

Le Championnat de France des Sables (CFS), c’est une série de courses où des centaines de pilotes viennent se battre… contre le sable. Oui, parce que ce truc moelleux sous tes pieds en vacances se transforme en véritable enfer mécanique dès qu’on y met 450 cm³ de rage.
Et quand tu crois avoir trouvé une bonne trajectoire… bam, le sable change, ton pneu s’enfonce, et toi, tu découvres la sensation unique d’un oreiller géant qui t’avale.
Les épreuves phares (et les noms qui claquent)
Berck : l’ouverture, ambiance “plage bondée mais sans parasols”.
Loon-Plage : un nom qui fait rêver… sauf que là, tu rêves de trouver une sortie.
Hossegor / Capbreton : surf, vagues… et ornières qui pourraient servir de bowl. Attention aux pilotes qui veulent faire du style — ici, la plage juge.
Saint-Léger-de-Balson : technique et fourbe, comme un sandwich froid oublié.
Grayan-et-l’Hôpital : déjà le nom annonce la couleur.
Enduropale du Touquet : le boss final, l’équivalent sablonneux du niveau avec Bowser.
Les pilotes (aka les gladiateurs du bac à sable)
Parmi les stars, il y a Todd Kellett, un Britannique qui fait croire que rouler dans la farine, c’est facile. Et Milko Potisek, un Français qui n’a jamais l’air fatigué (probablement dopé au sable de chantier). Sans oublier les anonymes, qui prennent autant de plaisir que de coups de guidon dans les côtes, et qui repartent avec un souvenir : du sable coincé là où personne n’a envie d’en avoir.
Favoris « récents » : ceux qui chassent le podium
Todd Kellett : l’Anglais qui adore le sable plus que son iced tea — toujours dans le coup, souvent sur la plus haute marche.
Cyril Genot : solide, régulier, jamais totalement dominé — le genre de gars à toujours être là, même quand le sable complote.
Milko Potisek / Mathéo / Florian Miot : le team Yam Sand Racing, capable de renverser les pronostics quand les trajectoires sont piégeuses.
Valentin Madoulaud, Alexis Collignon, Matteo Puffet : les jeunes mordants — inattendus mais dangereux.
Vintage : les vieux briscards qui recrachent le sable

Le vintage, c’est pour les amoureux des vieilles mécaniques, des bruits rauques et des pilotes qui ont des anecdotes (et du style).
Tom Pagès : continue de mettre son vieux mono à contribution, avec le sourire, le style, et la passion intacte.
Flo Miot : cette année il se jette dans l’arène vintage — avec l’expérience, le cœur et le carburateur.
David Herbreteau : toujours dans le coup, prêt à jouer les trouble-fête (et à montrer ce que ça donne un moteur ancien bien réglé).
Pourquoi le sable, c’est un vrai délire ?
Parce qu’aucune ornière ne reste la même deux fois. Tu passes une première fois tranquille, la deuxième, ça devient un piège à éléphants.
Parce que ça dure longtemps : certaines manches sont de vraies épreuves d’endurance où ton mental compte autant que ton embrayage.
Parce que le public kiffe : rien de tel que voir un pilote tenter un jump et… atterrir en mode râteau de plage.
Stratégies de survie
Ne pas tout donner d’un coup : sinon tu finis aussi sec qu’un chameau dans le désert.
Lire les vagues de sable : oui, comme si t’étais un surfeur, sauf que toi tu prends 120 kilos de moto avec.
Éviter le surplace : sauf si ton rêve secret est de devenir décor de plage.
Soigner les pneus et la transmission : ici, le matériel pleure plus vite que le pilote.
Pourquoi tu devrais suivre le championnat
Parce que :
C’est plus spectaculaire qu’un match de beach-volley (et moins huilé).
C’est l’occasion de voir des motos souffrir plus que toi un lundi matin.
L’ambiance est unique : imagine 700 motos qui font trembler la plage, ça vaut tous les concerts de techno.
Conclusion
Le championnat de motocross sur sable, c’est pas juste des mecs qui roulent à la plage : c’est une baston mécanique, un rodéo sablonneux, un mix entre Koh-Lanta et Mad Max avec des gants.
Et si tu veux du croustillant, on peut maintenant attaquer l’article dédié à Berck : départ de saison, ambiance sur place, et voir si les favoris « récents » et « vintage » ont tenu leurs promesses.
Pour suivre le championnat c’est par ICI

